Le métier de prothésiste ongulaire consiste à donner aux ongles une apparence plus soignée. Il s'agit de poser de faux-ongles, des capsules ou du gel. Le ou la professionnel procède ensuite, à la demande du client, de réaliser du nail art ou de s'arrêter à une pause de vernis semi-permanent ou permanent. Dans cet article, nous vous expliquons la formation requise pour exercer cette profession, les missions et les débouchés du métier.
Quelles formations pour devenir prothésiste ongulaire ?
Il y a plus d'une formation prothésiste ongulaire parmi lesquelles vous pouvez choisir pour acquérir les compétences nécessaires à ce métier. Si le CAP est le diplôme obligatoire pour exercer en toute légalité, cette certification se décline sur plusieurs domaines de spécialisation :
- l'esthétique ;
- la cosmétique ;
- la parfumerie.
Plusieurs établissements académiques proposent ce type de formation. Il faut donc se renseigner à l'avance pour trouver le parcours d'apprentissage qui correspond au mieux à ses besoins. Nous vous invitions à comprendre le contenu des formations, les démarches d'inscription, le diplôme fourni, etc. Assurez-vous également que celui-ci est enregistré au répertoire national des certifications professionnelles.
En vous rendant aux salons des métiers de l'esthétique, vous pouvez entrer en contact avec les responsables pédagogiques. Ces interactions vont vous fournir toutes les clés pour choisir votre formation. Pour en savoir plus, rendez-vous sur youschool.fr
Missions et compétences
En intégrant un centre de formation compétent, vous développez les compétences essentielles au traitement des ongles. Notez que ce travail requiert un savoir-faire technique et une fibre artistique, parce que les exigences des clientes peuvent être simples ou extravagantes. Les décorations ongulaires sont donc nombreuses, ce qui pousse le professionnel à allier rigueur et créativité.
La morphologie des mains et la nature de l'ongle diffèrent d'une cliente à une autre. Voilà pourquoi la prothésiste doit sélectionner la méthode la plus appropriée en tenant compte de ces critères. Les compétences relationnelles sont tout aussi importantes, puisque les clientes ne se rendent pas uniquement au salon pour sublimer leurs mains, elles ont également besoin de se détendre et de passer un moment agréable.
Par ailleurs, la vigilance est de mise. La prothésiste doit appliquer les mesures d'hygiène obligatoires. Elle est amenée à désinfecter le matériel après chaque utilisation. Choisir la bonne lime à ongles est une autre condition à respecter. Autrement, cela peut provoquer des déformations au niveau de l'ongle ou des mycoses.
Au même titre qu'un médecin, la prothésiste est dans l'obligation de suivre des règles spécifiques. Par exemple, la pose de capsules ou de faux-ongles pour les femmes de moins de seize ans peut être problématique. A un âge aussi jeune, la formation de l'ongle n'est pas encore complète. Le contact avec ces produits peut avoir de lourdes conséquences comme une détérioration irréversible de l'ongle. Notez que les personnes qui suivent un traitement aux antibiotiques ou aux stéroïdes doivent se montrer plus vigilantes. Sans oublier les femmes en fin de grossesse qui s'exposeraient ainsi à des risques indéniables. Pour réussir dans ce métier, le prothésiste ongulaire doit témoigner de ces compétences :
- Une bonne compréhension des exigences du métier ;
- La maîtrise des méthodes de stylisme ongulaire dans leur diversité ;
- Le sens de l'écoute ;
- Une fibre artistique ;
- L'habilité manuelle ;
- Une concentration aiguisée ;
- La minutie…
Quels sont les débouchés professionnels ?
En suivant une formation à distance ou en présentiel pour intégrer l'univers de l'onglerie, les futurs professionnels développent une sensibilité nécessaire à l'exercice de ce métier. En effet, les ongles sont beaucoup plus qu'une simple partie du doigt. Ils incarnent, selon les canons de beauté actuels, la féminité et le raffinement. Certaines femmes y voient même un moyen d'expression pour affirmer sa personnalité.
Ainsi, les débouchés de ce métier sont nombreux. Au début de leur carrière, les prothésistes choisissent généralement de travailler dans un salon de beauté ou un bar à ongles : une expérience obligatoire pour pratiquer les enseignements reçus. Par ailleurs, ils peuvent tout aussi bien proposer leurs services de manière indépendante. Ces dernières années, de plus en plus de femmes préfèrent recevoir la spécialiste chez elles. Et avec les réseaux sociaux, il n'a jamais été aussi facile de se lancer à son propre compte.
Au bout de quelques années d'expérience, la prothésiste doit acquérir d'autres compétences notamment dans le domaine de la finance, de la comptabilité, du marketing, bref dans tout ce qui touche au lancement d'un business et à son développement.